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Les murmures du Vent...

23 avril 2006

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De nouvelles photos sont arrivées. Admirez !

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23 avril 2006

Un soir...

Fantômes du passé que je pensais éloignés,
Ténèbres sournoises s'insinuant dans mon esprit,

Pourquoi cherchez-vous tant à me troubler,

Moi si faible en ces moments d'oublis ?

Mon coeur s'emballe au souvenir de ces visions
Avant de s'arrêter aussi soudainement que cette excitation ;
Un dernier battement résonnant telle la dernière note
De cette musique à jamais morte.

L'on m'a dit une fois que l'oubli signifiait mourir
Mais peut être est-ce cela que je désire ?
Je contemple au dehors les fleurs de cerisier,
Si douces, si délicates...mes préférées !

Je ne sais ce que je poursuis
Et pourtant j'ère sur ces terres sans fin...
Personne ne peut-il donc m'indiquer le chemin
Où dois-je me perdre un plus dans ce monde sans vie ?

Perdue dans les tréfonds de mon âme en larmes
Je rêve d'un avenir Oh si merveilleux,
Et lorsque je me réveille je fais le voeu
Que ces instants éternels se transforment en doux charme...

8 avril 2006

La Dame aux fleurs de cerisier

Quelques pétales roses s’envolèrent sous la brise qui se levait. Ils virevoltèrent une fraction de secondes avant de se poser délicatement sur l’herbe au pied de l’arbre. Là, reposait une jeune dame vêtue d’une robe élégante. Son teint de porcelaine contrastait avec ses longs cheveux ébène. Ses lèvres pleines étaient d’un rouge rosé ; ses yeux vert émeraude.

Elle me regardait de son air triste qui me fit peine. Mon cœur se serra face à tant de désarroi. Un de mes amis me bouscula, se demandant certainement pourquoi je restai planté là. Je lui montrai la Dame, mais il ne la vit pas. Pourquoi arrivais-je à la contempler, soutenant ce regard que je pourrais pendant des heures contempler alors que eux non ? Un de mes compagnons s’approcha de moi, m’emmenant en retrait du groupe.

« Ta vision me rappelle une ancienne légende… »                                                       

Il s’assit, m’invitant à faire de même. S’éclaircissant la voix, il parla sur un ton neutre, ne prenant pas parti dans l’histoire.

« Tout commença en des temps très reculés de ceux que nous connaissons. Le monde était alors identique au nôtre, mais il y avait néanmoins quelques petites différences. Les personnes à cette époque croyaient en la vie de toute chose, c’est-à-dire qu’ils vénéraient la nature et l’âme de la terre. Une des principales différences aussi était celle du statut des femmes. Elles ne pouvaient se marier sans l’accord de leur père, ces derniers préférant de loin obtenir gain de bénéfices que laisser s’exprimer le naturel des sentiments.

Cette jeune Dame que tu as vu se nomme Edel. Comme tu as pu le constater, cette femme était d’une grande beauté, aussi les prétendants ne manquaient-ils point. Pourtant, malgré ses vingt et un ans elle n’était encore promise à aucun homme, chose rare à cette époque. Il s’avérait en fait que cette ravissante demoiselle était… »

-  Têtue, bornée ! cria un homme très charismatique dans la cinquantaine.

-   Et ? s’emporta Edel. L’on respecte ces fleurs de cerisier que j’adore tant, ne pourrait-on pas respecter les sentiments d’une femme, Père ?

Le ton ne cessait de monter entre les deux individus, si bien qu’ils se retrouvèrent rapidement seuls dans la pièce.

-  Ma fille tu es exaspérante ! Ne peux-tu donc songer aux intérêts de ta famille ?

-  Mes frères ne sont-ils pas là pour ça ?

-  Tes frères eux respectent notre famille et sont fiers d’être des Atahir !

-  Douterez-vous de moi père ? demanda-t-elle tristement en s’agenouillant aux côtés de l’homme.

Voyant la détresse de sa fille, le père ne put encore une fois qu’abdiquer. Poussant un léger soupir, il reprit sur un ton peiné.

-  Que recherches-tu donc en ce monde ma fille ?

-  Je cherche celui qui m’aimera pour celle que je suis réellement et non celle que je suis à travers vous…

« Ces phrases raisonnèrent et raisonnent encore si l’on tend une oreille attentive aux murmures du vent…Le père d’Edel l’autorisa à se marier avec celui que son cœur choisirait. Un jour, une missive arriva dans la demeure de la noble famille, la conviant à un bal en l’honneur de l’empereur. Ne pouvant se soumettre à ses obligations, Edel s’y rendit en compagnie de son père et de ses frères. Sa beauté rivalisait avec sa simplicité, ne la rendant que plus agréable à contempler, les regards se tournant lors de son passage.

Après avoir fait acte de présence pendant un certain temps, elle prit congé, allant se promener dans les jardins de la propriété. Les cerisiers étaient en fleurs, un doux parfum embaumant les environs. Des fleurs roses tourbillonnaient dans les airs. Edel, comblée, se mit en devoir de danser avec elles, riant aux éclats. Un jeune homme se baladant par là posa un regard innocent sur elle. Immédiatement, il tomba fol amoureux de la belle inconnue. Mais lorsqu’il s’approcha d’elle, elle s’éclipsa, ne lui laissant pour seul indice qu’une image.

Caëlas, car tel était le nom de ce jeune homme, remua ciel et terre pour retrouver Edel. Il arriva par une belle matinée en la demeure des Atahir. Remarquant la jeune femme dont il avait eu vision, il fit tout ce qui était humainement possible pour la séduire. En vain. La jeune femme ne semblait pas encline à accéder aux attentes de ce prétendant. Ce dernier voyant que tout cela ne servirait à rien, lui proposa une simple balade. Il eut du mal à la convaincre, étant aussi sauvage qu’un loup solitaire. Les semaines suivantes ils passèrent de longs moments ensemble, parlant de tout et de rien.

De grands cerisiers en fleurs s’élevaient le long de l’allée qu’ils parcouraient. Edel semblait détendue, moins sur la défensive. Saisissant cette chance, Caëlas lui prit la main, désirant lui prouver son amour. Instinctivement elle la retira, surprise par ce geste osé et irrespectueux. Bien que les yeux de la jeune femme irradiaient de colère, il n’en resta point là et lui reprit la main. Après avoir joué ainsi pendant de longues minutes, Edel décida de jouer le jeu, et ainsi ils firent une longue promenade main dans la main, silencieux. L’heure de se quitter approchait. Ne voulant la quitter ainsi, ce jeune homme qui avait fière allure, l’embrassa. Edel, conquise, lui rendit son baiser. »

Des pétales de cerisier se détachèrent de l’arbre au pied duquel Edel était assise. Ses grands yeux émeraude me regardaient avec tristesse, alors que mon ami me contait son histoire.

-  Mais pourquoi alors est-elle aussi triste ? Et pourquoi je peux la voir et pas toi ?

- Laisse-moi finir, après tu comprendras.

« Ils restèrent ensemble quelques temps, mais Edel était troublée. Devait-elle offrir son cœur à ce jeune homme qu’elle connaissait à peine, elle qui avait vécu seule pendant ces trop longues années ? Elle chercha au plus profond de son cœur une réponse à ses questions. Mais elle n’y trouva que tristesse et vide…Elle fit alors certainement la chose la plus idiote qu’elle fit durant toute son existence : elle décida de ne plus revoir ce jeune homme.

Bien évidemment, ce dernier lui en voulu. Ils ne se revirent plus pendant de nombreux mois, chacun faisant leur vie de leur côté. Caëlas était réellement tombé amoureux d’Edel. L’on ne peut lui reprocher ainsi ce qu’il fit pour se venger, chacun dans cette situation en aurait fait autant. Il répandit d’affreuses rumeurs au sujet des Atahir. La réputation de la belle en pâti, mais Edel en avait que faire des commérages. Cependant, lors de ces siècles passés, les rumeurs allaient bon train et la famille de la Dame en souffrit. La jeune femme le maudit pour cela, promettant un jour de se venger.

Le temps passa. Les fleurs de cerisier fleurirent de nombreuses fois avant de laisser les branches des arbres à nouveau nues. Edel s’épanouie comme les fleurs qu’elle chérissait tant. Elle avait acquis sagesse et respect auprès de la société, femme solitaire mais aussi forte et impénétrable que la pierre. Elle se rendait souvent dans les jardins de la cité, regardant les enfants jouer et les adultes se promener. Un jour, alors qu’elle vaquait à ses occupations, elle remarqua une silhouette qui lui paraissait familière. Lorsque celle-ci se rapprocha, elle vit non sans tristesse qu’il s’agissait de Caëlas. Pendant ces nombreuses années elle ne l’avait pas oublié…Le cœur d’Edel bondit dans sa poitrine avant de s’arrêter lorsqu’elle le vit au bras d’une femme.

Des larmes de désespoir glissèrent le long de son visage. Elle avait vécu tout ce temps, espérant le revoir ne serait ce qu’une fois. N’avait-elle pas été bien sotte de sa décision passée ? Elle décida de prendre sur elle-même, séchant immédiatement ses pleurs, affichant son plus beau sourire. Elle s’en alla le saluer, faisant la connaissance de sa nouvelle conquête. Cette jeune personne était jolie, mais pas aussi belle qu’elle, cela était certain.

Lorsqu’il la vit, son cœur se serra…il resserra son étreinte, allant presque jusqu’à faire mal à la jeune demoiselle accrochée à son bras. Quel sot il avait été ! L’apparition d’Edel lui rappela des souvenirs et des sentiments qu’il pensait ne plus avoir pour la jeune femme. Quelle vision offrait-elle, les cheveux détachés et sa longue robe flottant dans la délicate brise. Peut être aurait-il du insister ? Il ne savait que penser. Il avait fini par l’oublier, par essayer de se faire une nouvelle vie avec cette personne accrochée à son bras qui souriait de bonheur. Il fit une profonde révérence à Edel lorsqu’elle se présenta devant lui, lui parlant comme envers un ami.

Elle sourit courageusement. Il avait refait sa vie, bien qu’elle l’aimait. Elle connaissait enfin ce qu’elle ressentait envers lui. Pourquoi ne l’avait-elle pas su avant ? Les sentiments sont difficiles à admettre et à comprendre, il faut parfois certaines circonstances pour se rendre compte pleinement de ce que l’on ne peut admettre. Elle avait fini par les admettre mais il était trop tard…Elle afficha ce si joli sourire qu’on lui enviait sur ses lèvres, elle devait jouer le jeu pour son bonheur à lui. Elle s’entretint avec lui de tout et de rien, du beau temps et des oiseaux virevoltant dans les airs. Ses sentiments se renforcèrent mais elle n’en dit rien, préférant se taire. Elle avait fait un choix : elle n’interfèrerait pas dans son amour, ne désirant que son bonheur…même si pour cela elle devait rester muette.

L’on ne sait comment Caëlas le prit, quelles furent ses pensées et ses réactions. La santé d’Edel se dégrada lentement au fil des mois. Lorsqu’elle sortait, ce n’était que pour prendre un peu de repos sous le grand cerisier qui s’élevait dans le jardin familial. D’après la légende, c’est la seule vision où l’on se souvient d’elle. Un fantôme du passé sous son lit rose lors du printemps avec un regard mélancolique. »

- Tu veux dire que…qu’elle…est un fantôme ?

-  En quelque sorte oui. C’est une image du passé que peu de personne ne peut voir. Elle est là pour que l’on se souvienne que les sentiments du cœur sont plus importants que quoi que se soit. Si tu la vois c’est pour une raison précis. Interroge-toi sur cette vision…

Elle était assise, son regard posé sur moi. Ses lèvres remuaient sans que je puisse entendre le moindre son. Je crus comprendre ce qu’elle essayait de me dire. Je lui souris pour la remercier. Son image devint de plus en plus flou jusqu’à disparaître. Une fleur se détacha du cerisier, tombant lentement, accompagné d’un doux murmure…Elle était et restera à jamais, la Dame aux fleurs de Cerisier… 

6 avril 2006

Pensées dans un train

Je ne te demande pas de faire un choix                                                                                         Simplement d’écouter ton cœur en émoi.                                                                                    Nous sommes tous les deux perdus dans ces ténèbres                                                               Dont la lumière nous est encore inconnue.                                                                                                 Je ne suis rien de plus qu’un souvenir                                                                                                    Alors que pour moi tu es mon avenir                                                                                                    Quand pourras-tu donc comprendre cette si grande différence ?                                        Je suis bien égoïste de ne penser qu’à moi,                                                                                        Mais sache que ton bonheur est le plus important                                                           Souffrir et aimer ne me font pas peur,                                                                                                                A vrai dire je l’ai bien mérité.                                                                                                         Comme un souvenir, fantôme du passé,                                                                                                    Je disparais de cette vie qui fut mienne                                                                                                     Mais malheureusement ne le sera plus                                                                                                      Sauf si le destin en décide autrement.                                                                                                           Tu ne te dis pas perdu, mais pourquoi te mentir ?                                                          Mentir à soi-même est la pire chose que l’on puisse faire.                                                              Pose toi les questions et trouves les réponses,                                                                              Seulement alors la vérité te sera dévoilée.                                                                                  Pour l’instant ton choix s’est porté sur elle,                                                                                              Mais je garde néanmoins l’espoir,                                                                                         Qu’un jour le vœu cher à mon cœur se réalise…

2 avril 2006

Savoir celui qu’on aime avec une autre vous brise le cœur.

Elle était très calme, songeant soucieuse à ces derniers mois…non, à cette dernière année plutôt. La vie est vraiment compliquée pensa-t-elle, et les sentiments ne sont pas là pour nous rendre heureux. Son regard se perdait vers le contrebat de la ville, entourée de verdure.

Elle l’avait rencontré par son jeu de rôle sur le net, commençant à se parler via internet. Elle le trouvait…elle ne savait alors comment le définir. Finalement, sa meilleure amie et elle le rencontrèrent dans LA ville de prédilection. Elle n’avait jamais eu besoin de personne, sachant se débrouiller et bricoler. Mais sa présence à lui le troubla. Il était prévenant, attentionné…certains l’auraient qualifié de « collant » mais elle le trouvait tout simplement séduisant.

Il passèrent des moments magiques ensemble, et bien qu’elle ne s’en souvienne plus elle sait que ces moments ont existé. La mémoire d’un être humain n’est pas infaillible…elle se souvient de la journée où elle avait arrêté la voiture, sa meilleure amie sur le siège passager, pour cueillir dans un jardin privé une branche de feuilles de cerisier. Son sourire était sa force et elle aimait rire avec ses amis.

Contemplant les gouttes de pluie sur l’arbre face à la fenêtre, elle tentait de se souvenir…peine perdue. Pourquoi n’y arrivait-elle pas ? Elle décida de le quitter, pour des raisons propres mais qu’elle ne divulgua pas. Elle fut aussi triste que lui quand elle lui révéla ceci. Elle savait qu’il serait triste, furieux contre elle…Pendant de longs mois ils ne se parlèrent plus, elle n’osant reprendre contact.

Quand il décida de lui envoyer un message, ce n’était que pour lui cracher son venin à la figure. Son désarroi fut terrible face à ceci. Elle ne s’était jamais interrogée, mais elle savait dorénavant ce qu’elle ressentait pour lui. Seulement il était trop tard…

Ils se retrouvèrent quelques temps plus tard. Il finit par lui avouer qu’il en aimait une autre, et même s’il l’aimait elle, il avait également des sentiments pour la femme mystérieuse. Elle l’accepta d’abord, après tout, tout n’était-il point de sa faute ? Mais finalement ses sentiments reprirent le dessus sur la raison, et bien qu’elle se dise qu’elle était heureuse pour lui, qu’il ait trouvé celle chère à son cœur, elle ne l’acceptait pas.

Regardant par sa fenêtre ouverte sur le monde, elle se sentait prisonnière d’elle-même, prise entre plusieurs feux. Beaucoup étaient tombés sous son charme, mais elles les avaient tous rejeté, ayant des sentiments pour lui. Elle aimait d’autres personnes, énormément, mais lui était unique, elle le savait. Il l’avait compris, elle espérait, mais elle se demandait ce qu’il en pensait. Ca ne devait pas être facile pour lui non plus…et elle en était désolée.

Seulement le savoir dans les bras d’une autre…Des larmes de tristesse coulèrent le long de son visage. Elle ne pouvait accepter cela mais pourtant elle devait. Pour que lui ne se sente pas mal à cause d’elle, pour qu’il puisse vivre sa vie tranquillement. Elle jouerait, comme elle joue si bien, l’amie fidèle. Mais elle ne l’accepterait jamais et elle souffrirait, espérant toujours qu’un jour…

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25 mars 2006

Légende ancestrale

Il était jadis une femme aussi belle que les étoiles dans le ciel.

Née des tréfonds du chaos elle fut choisie,

Représentante de toute vie dans ces confins infinis.

Elle fut l’Elue, Terre Mère de toute chose lors de son éveil.

Inconsciemment, elle créa de son âme sincère Monts et Images.

Ses larmes d’étincelles ruisselèrent le long de son visage,

Inondant les vastes plaines de sa pureté éternelle.

Ainsi Mers et Montagnes apparurent, créées par la Belle.

Sa beauté n’égalant que sa sagesse, le Soleil tomba amoureux.

Il lui plaisait de LA regarder danser de sa grâce naturelle,

Une brise innocente virevoltant dans sa longue chevelure couleur miel.

Elle était celle qu’il avait dévisagée et ensemble ils vécurent heureux.

De leur union naquit une enfant douce et rêveuse.

La Mère aimait à bercer sa fille de sa voix mélodieuse,

Adorant contempler de son regard azur les traits endormis.

Ainsi se passa l’enfance de la Lune, petite fille irréfléchie.

A l’adolescence, la Lune était passionnée d’aventures.

Son âme errait au gré du vent, si bien qu’un jour elle fut corrompue :

Les ténèbres sournoises envahirent son cœur de sombres meurtrissures.

La terre Mère, furieuse, partit à sa recherche avec son compagnon ému.

Après mains affrontements, ils retrouvèrent la Lune leur enfant,

La ramenant dans cette vallée verdoyante parcourue de paisibles ruisseaux.

Pour protéger sa fille, la Terre lui offrit le Souffle de Vie,

Ainsi la première femme apparut, ayant pour dons Compassions et Mots.

La Lune portait son regard bleu acier sur ce monde irréel,

Ses longs cheveux à l’éclat argenté volant au gré du souffle de sa mère.

Elle avait pour devoir de perpétuer la légende de la Terre,

Elle qui fut, elle qui sera, terre de l’âme ancestrale.

24 mars 2006

Deux visages

Une illusion…deux visages… Le Bien et le Mal s’opposant depuis l’Eternité se sont enfin retrouvés, s’unissant pour le meilleur et pour le pire. En de fines arabesques, le blanc se mêle au noir, symbole d’espoir à travers l’ébène. L’éclat des ténèbres prouve que tout n’est pas que pureté.

Une symétrie quasi parfaite révèle la passion des deux amants. Unis et pourtant si éloignés…ils se cherchent depuis si longtemps. Grâce et nature charnelle seraient les fins mots de cette histoire, mais ne nous arrêtons pas là voyons !

L’un est l’égal de l’autre, mais ils sont pourtant bien distincts, et l’on peut se demander si un jour ils ne formeront qu’une seule et même entité. Sous l’éclat lunaire, ils s’embrassent pour l’éternité tout en se repoussant. Ne sont-ils pas le plus beau et le plus laid des couples ?

L’un a le pouvoir de vie, l’autre le pouvoir de mort. Voila leur réelle union, le point commun les unissant : le pouvoir. Car chacun en ce monde cherche le pouvoir et a le pouvoir de faire certaines choses. Sous la sphère étoilée de la voix lactée ils continueront inlassablement à dévoiler leur image identique et pourtant si différente. Ne devraient-ils pas regarder le miroir de la vérité qui leur révèlerait ainsi le destin de ces deux âmes ?¨

24 mars 2006

Manwë

Elle parcourt le ciel à la recherche de son identité

Pour trouver des réponses à sa vie passée.

Le temps s’écoule lentement en cet univers

Où une fine poussière d’étoile tombe sur terre,

Etincelante de mille feux éclatants

Elle éveille les souvenirs de deux amants.

Ce qu’elle a de plus précieux elle ne peut l’obtenir

Sans sacrifier le plus pur de ses sentiments.

Elle le cherchera malgré tout, surmontant ses désirs

Car tel est son destin : parcourir le ciel indéfiniment.

Infatigable, elle enlace en son étreinte les volutes de fumée,

Contournant ces nuages mythiques aux reflets gris,

Virevoltant dans la pluie d’étincelles de sa chevelure argentée

Aux multiples reflets si déroutants.

Elle est ce qu’elle est,

Un murmure dans cette immensité,

Une fine brume dans le ciel étoilé,

Une douce larme révélant son iris bleuté.

La pleine lune mystérieuse se lève sur ce monde irréel

Inondant de sa blancheur les allures charnelles de la Belle.

Elle soufflera sa grâce sur cette immensité,

Veillant sur ses enfants l’Eternité.

Elle errera à la recherche de son identité jusqu’à la fin des temps

Mais elle restera à jamais libre, libre comme le Vent…

23 mars 2006

Les murmures du Vent...

Avez-vous déjà prêté une oreille attentive aux murmures du vent ? Ils ont tant à nous apprendre sur ce qui se passe autour de nous, sur nos pensées les plus intimes, nos ambitions et nos désirs...Laissez-vous transporter à travers ces volutes incertaines où les mots et les images sont confondus, peut être trouverez-vous ainsi les réponses à vos si précieuses questions.

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